#marrakech
Un très bel atelier Ecriture ce dimanche (Journée Yoga-Ecriture à Tamesloht)
Merci à tous les participants, concentrés et inspirés !
Une belle journée de partage !
Renseignez-vous !
Prochain Atelier Jeudi 10 février (au Gueliz) 0631995173
Merci Pierre Louis pour tes productions textuels !
1/ Avec ces mots, et sans les utiliser, trouver ce qu’ils vous inspirent :
Eau : soif, désert
Abeille : miel, piqûre
Heure : tic-tac
Jour : mois, année, siècle
Texte créé :
Pendant des mois, des années, des siècles, le tic-tac de l’horloge est resté le même.
En fait rien ne change, le miel de la piqûre du temps, n’éteint pas la soif du désert.
2/ avec ces mots :
Quel malheur !
Tout était sombre et humide
Une paire de ciseaux
Il la brandit fièrement comme une épée
Texte créé :
Le chevalier Du Guesclin, glorieux combattant avait donné son nom à ma pension.
Je me souviens très bien du grand tableau dans le hall d’accueil où il la brandit comme une épée. Quel malheur cette pension, tout était sombre et humide.
On voulait se venger, et muni d’une paire de ciseaux, Du Guesclin perdu son épée !
3/ 5 phrases commençant par JE ME SOUVIENS
Je me souviens, comme elle était belle, du haut de ses 16 ans, on devinait déjà la femme qu’elle deviendrait.
Je me souviens, de nos lettres enflammées remplaçant nos doux baisers.
Je me souviens, de nos retrouvailles, dans une ville sans charme de l’est de la France.
Je me souviens, d’avoir tout perdu,
Je me souviens, de cette maladie, dont on ne donne jamais de nom, qui nous a séparés et je n’ai plus envie d’en parler…
4/ Une carte par participant, faire comme un Aïku terminant par « dans la vie amuse-toi »
Pourquoi s’en faire, oublie tes malheurs, dans la vie amuse-toi !
Le seul conseil à diffuser, le seul à partager, dans la vie amuse-toi !
Je te l’avais bien dit, ne croit pas les imbéciles, dans la vie amuse toi !
5/ Vous rentrez chez vous et vous décrivez la pièce préférée.
Le salon Marocain en rentrant à gauche. Il existait déjà avant notre installation dans notre nouvelle maison.
Quelle harmonie, richesse des bois, des tentures, du tapis moelleux, des tapisseries.
Un seul regret, lors de notre première visite cette pièce, condamnée par une bâche en plastique, gardait l’odeur du
bois de cèdre ce qui n’est plus le cas, la pièce étant ouverte sur l’extérieur.
Cela me rappelle une histoire du même genre. Je fréquentais souvent un restaurant Marocain à Abidjan, tapissé de
bois de cèdre et cette odeur mélangée à celle de la bonne cuisine m’enivrait.
Quelques années plus tard, à Paris, j’ai invité des amis dans un restaurant Marocain au même décor.
La aussi je n’ai plus retrouvé l’odeur du bois de cèdre, pour des raisons de sécurité d’incendie toutes les boiseries
avaient été ignifugées à l’aide d’un vernis ne laissant plus filtrer cette bonne odeur.
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