il prit des couleurs inédites, vives, qui viraient au rouge.
Il gronda de plus en plus fort, comme pour se faire entendre.
Il semblait en colère, hors de lui. Il était véritablement méconnaissable.
Dans un grondement inouï, il fit s'arrêter le mouvement de chaque petite chose, de chaque être vivant, le temps fut comme suspendu.
Le ciel s'ouvrit alors pour laisser passer un rayon de lumière éblouissant, d'une lumière blanche et aveuglante.
De ce faisceau raisonna alors une voix forte, retentissante, qui prit tout l'espace, qui remplit l'atmosphère.
Et bien puisque cette hauteur vous tient tant à cœur, chers humains, votre vœux est exaucé :
Je me souviens que quand j'étais petit tout me paraissait grand, que le monde semblait infini
Je me souviens de ce livre de Peter Brook, l'espace vide
Je me souviens qu'il aussi écrit: "Le diable, c'est l'ennui"
Je me souviens de cette phrase "qu'est-ce qui se passe dans l'espace ?"
Je sais que je suis sensible à l'espace, à la façon dont il est rempli, respecté
Je suis à l'aise dans un espace qui n'est pas encombré
Lorsque je veux réorganiser l'intérieur, je fais le tri à l'extérieur
Je donne, je jette, je libère de la place, pour respirer
ce qui me quitte se retrouve ailleurs, dans un autre espace, dans lequel je suis aussi, auquel j'appartiens malgré moi
mais je me sens mieux, il y a de la place
les pensées se bousculent moins, peuvent s'installer comme au café, tranquilles
sans parasites, sans emmerdeur, sans musique trop forte.
Heureusement, ça n'empêche pas qu'elles se déplacent, grandissent, s'échappent parfois
pour revenir transformées et s'installer dans un autre coin.
Le principal je pense est qu'elles soient à l'aise mais pas trop sûres d'elles, toujours prêtes à se remettre en question, à grandir.
L'idée c'est de ne pas les fixer, il y a assez de zinzins de l'espace comme ça.
Le mouvement, le déplacement dans l'espace, l'exploration, la découverte, la rencontre, l'espace d'un instant.
L'espace et le temps.
L'espace se sent, n'est ce pas ?
L'espace se respire, à condition d'en avoir assez ou de créer le sien à soi
un peu comme une maison, un refuge.
Thomas.T
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1/ Utiliser les sons OU, UL, I :
Partant où vous voulez vous trouverez où vous irez avec 100
sous, après avoir planté des trous pour les faire pousser
ou
Avec cent sous, partout où vous voulez, vous irez planter
des choux dans des trous pour les faire pousser.
Hi, hi, hi, une brebis, quelle abrutie, avec ses habits
riquiquis, lit le journal en langue ouistiti.
PIERRE-LOUIS B.
2/Faire une histoire
avec des mots choisis commençant par un M :
Ville : Marseille, Prénom : Mimi, couleur : marron,
personnage célèbre : Mitterrand, métier : maréchal ferrant, animal :
mammouth, plante : mimosa, outil : machette, pays : Madagascar.
A Marseille, Mimi acheta un tee short marron à l’effigie
de Mitterrand. Quel horreur! Elle quitta la ville et sur la route elle vit un
maréchal ferrant créant un squelette de mammouth dans un champ de mimosa.
Cela lui rappela
ce sculpteur qui à l’aide de sa machette créait lui aussi des
personnages célèbres de Madagascar, le pays de mes rêves.
PIERRE-LOUIS B.
3/ Rimes et pays,
ville, personnage, pays :
Faire un poème de 5 vers en créant la rime.
Bonjour, dans quelle ville aimerais-tu vivre ?
Peut-être choisirais-tu en premier le Havre,
Ensuite tu iras planter tes choux à Evreux,
Sans oublier de prendre avec toi un livre
Pour ne plus savoir où tu vas faire brouter ta chèvre.
(non retenu par le jury…)
Des pays où j’ai vécu, la côte d’Ivoire
était le plus chargé d’histoire.
Ensuite le Maroc, où je suis venir revoir
le pays de ma naissance histoire
au fin d’assouvir mon désespoir.
Michelle, elle était jeune, grande et belle.
Pourquoi n’a-t-on pas su garder cette petite étincelle
Au fil du temps, nos liens formels
Se sont distendus et je n’étais pas Gabriel
pour lui donner la vie éternelle
PIERRE-LOUIS B.
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